Le chant des Marais 
 
 Loin dans l'infini s'étendent les grands prés marécageux 
 Pas un seul oiseau ne chante dans les arbres secs et creux 
 
 Refrain : 
 O terre de détresse où nous devons sans cesse piocher 
 O terre de détresse où nous devons sans cesse aimer. 
 
 Dans ce camp morne et sauvage, Entouré d'un mur de fer 
 Il nous semble vivre en cage, Au milieu d'un grand désert. 
 
 Bruits de chaînes, bruits des armes, sentinelles jour et nuit, 
 Des cris des pleurs des larmes, la mort pour celui qui fuit 
 
 Mais un jour dans notre vie, le printemps refleurira 
 Libre alors, ô ma Patrie, je dirai "- tu es à moi!" 
 
                        
 
 
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